Est-ce le blues de la rentrée, où bien le souvenir d’un article du Parisien en mai dernier http://www.leparisien.fr/hauts-de-seine ... 066700.php mais je m’interroge sur l’état de santé de nos commerces au fort.
Si je tente d’être factuel, parmi une petite douzaine de commerçants, nous trouvons actuellement :
-un boucher/fromager qui changera pour la seconde fois de propriétaire à la rentrée
-un ex Bubble Pub qui devrait devenir traiteur libanais d’ici peu
-un boulanger qui a changé de propriétaire l’été dernier
-une pharmacie à la devanture bien défigurée par l’incendie de ce printemps
-un local AFUL (à côté du coiffeur) désespérément vide depuis des années
-une conciergerie qui continue d’offrir tout un tas de services mais dont le point presse semble avoir été relégué au fond du magasin et à l’enseigne postale quelque peu défraichie (bon OK, ce n’est peut-être pas très important)
-un resto La Poudrière contraint de fermeture administrative un mois en avril dernier (et toujours marqué de danger de fermeture sur ce forum)
-une libraire à laquelle il manque 100k€ de chiffre d’affaire (toujours selon l’article du Parisien)
etc…
Bref, je ne veux pas avoir l’air d’user de « fort bashing » mais je m’interroge…
Nos commerçants sont pourtant bien utiles et sympathiques. Ils semblent motivés, et proposent de bons produits à priori adaptés à la clientèle que nous (habitants du fort) sommes.
Il faut se rendre à l’évidence que notre fort n’est pas un lieu de passage et que nos commerçants ne peuvent compter que sur sa population (pourtant captive à l’intérieur de l’enceinte) pour les faire vivre. Mais nous sommes facilement 4.000 habitants, soit l’équivalent un gros village (ou une petite ville) de province. A priori suffisant pour faire fonctionner une douzaine de commerces !
Mais alors, répondent-il à nos attentes ? Qu’attendons-nous d’eux ?
-plus de qualité dans les produits proposés
-plus de services
-des prix plus abordables
Avons-nous besoin d’autres types de commerce ?
Au fort, sommes-nous plus adeptes que la moyenne de la population de livraisons du e-commerce, de drives, ou de grands centres commerciaux ? Ou bien est-ce le reflet de ce qui se passe pour tous les commerces, y compris en centre-ville ?
Enfin, sommes-nous prêts à accepter les quelques désagréments liés à la présence de commerces de proximité (livraisons tôt le matin, stationnement en double-file des véhicules, nuisances nocturnes,…) ou préférons voir notre fort se transformer en paisible cité dortoir, mais sans réelle vie de quartier ?
A vous lire…
